This artist book has been jointly published by the Bourse de Commerce – Pinault Collection, the Museum of Contemporary Art Australia and Éditions Dilecta on the occasion of the exhibition Tacita Dean, Geography Biography at the Bourse de Commerce, Paris, 24 May – 11 September 2023 and the exhibition Tacita Dean at the Museum of Contemporary Art Australia, Sydney, 8 December 2023 – 3 March 2024.
Ce livre d’artiste a été coédité par la Bourse de Commerce – Pinault Collection, les Éditions Dilecta et le Museum of Contemporary Art Australia à l’occasion de l’exposition Tacita Dean, Geography Biography à la Bourse de Commerce à Paris, du 24 mai au 11 septembre 2023, et de l’exposition Tacita Dean au Museum of Contemporary Art Australia à Sydney, du 8 décembre 2023 au 3 mars 2024.
Geography Biography (Mime Marceau), 2023
Tirage Offset sur papier Igepa Pure 250g.
73 x 42,5 cm
Tirage réalisé par Borch Editions, Copenhague
Edition de 60 exemplaires +10 AP + 6 HC
Collaboration entre les Éditions Dilecta et la Bourse de Commerce – Pinault Collection.
Prix valable pour les exemplaires numérotés de 60 à 11 sous réserve de disponibilité. Merci de nous contacter par téléphone ou par mail pour une confirmation et pour choisir votre numéro.
Tarifs des encadrements sur demande.
Née en 1960 à Ypres (Belgique), Edith Dekyndt vit et travaille à Bruxelles et à Berlin. À travers ses oeuvres, l'artiste propose des expériences sensorielles fondées sur l'observation minutieuse de la matière et des contextes culturels qui l'englobent. Apres des études de communication, elle entre à l'école des Beaux-Arts de Mons. De nature processuelle et conceptuelle, son approche s'intéresse aux objets, souvent ordinaires, qui composent le quotidien et à leur transformation au contact d'environnements naturels et architecturaux. Ses installations et performances intègrent des objets naturels et usinés, des photographies, des vidéos, du son et de la lumière. Chacun de ses projets s'ancre dans l'observation d'infimes détails à travers lesquels des objets et des situations d'apparence quelconque deviennent à la fois sublimes et bouleversants. Ils invitent le spectateur à prendre conscience de l'équilibre précaire des phénomènes chimiques et physiques, ainsi que de la nature transitoire et fluide du monde matériel. Ses oeuvres sont présentes dans des collections publiques et privées telles que celles du Centre Pompidou (Paris), du MoMA (New York), du Skulpturen Park de Cologne, de la Cranford Collection (Londres), du Cnap (Paris), de Pinault Collection (Paris), de la Kunsthalle de Hambourg, du Mudam (Luxembourg), de plusieurs Frac (Picardie, Lorraine, Bretagne, Pays de la Loire, Alsace, La Réunion) ou encore du M HKA (Anvers). Après Bertrand Lavier et Anri Sala, Edith Dekyndt s'empare des vitrines du Passage de la Bourse de Commerce, reproduites ici sous la forme d'un leporello. Devenues par nature l'un des dispositifs de prédilection des expositions universelles, c'est justement pour la reconfiguration du bâtiment - d'une ancienne halle à une bourse d'échanges - conduite pour celle de 1889 que les vitrines en place aujourd'hui furent installées. L'artiste puise dans cette histoire pour créer des images qui seraient «?phénomènes d'apparition, de résurgence, dans le mouvement?». Dans ce cycle, l'artiste provoque et interroge l'apparition de l'oeuvre, cette suspension entre deux natures (de l'objet à l'oeuvre d'art), le «?déjà fait?» (ready-made) et l'inachevé. À celle de nature morte, l'artiste préfère l'expression anglaise still life, action provisoirement arrêtée, ralentie, calmée, mais laissant le tableau vivant et ses composantes toujours actives. Elle se passionne pour la transformation des éléments, la variation des couleurs, les inflexions de la lumière, l'action du temps... Edith Dekyndt assemble et accroche ces objets du quotidien ou ces fragments d'objets, cassés, tombés, ramassés, récupérés, réparés.
Après Anri Sala, Edith Dekyndt s'empare des vitrines du Passage de la Bourse de Commerce, reproduites ici sous la forme d'un leporello à déplier recto-verso.
L’artiste se passionne pour la transformation des éléments, la variation des couleurs, les inflexions de la lumière, l'action du temps... A celle de nature morte, elle préfère l'expression anglaise still life, action provisoirement arrêtée, ralentie, calmée, mais laissant le tableau vivant et ses composantes toujours actives. Edith Dekyndt assemble et accroche ces objets du quotidien ou ces fragments d'objets, cassés, tombés, ramassés, récupérés, réparés.
Ouvrage lauréat pour le prix Pierre Daix 2021
Hypnose Art et hypnotisme de Mesmer à nos jours Elle endort, elle fait peur, elle amuse. L'hypnose n'est pas souvent convoquée dans les histoires de l'art, probablement pour ces trois raisons réunies. Alors même qu'elle connaît aujourd'hui un net regain d'intérêt dans la culture scientifique et les imaginaires populaires, peu de cas semble être fait du rôle que l'hypnose a joué dans le champ de la création où elle est pourtant omniprésente, de manière délibérée ou inconsciente, de Gustave Courbet à Auguste Rodin, de Salvador Dalí à Andy Warhol, jusqu'à Tony Oursler. Cet ouvrage se propose justement de relire, pour la première fois, les liens étroits que les pratiques artistiques ont entretenus avec une histoire culturelle de l'hypnotisme depuis Mesmer. C'est là une autre manière d'instruire une chronique des dispositifs d'emprise et d'attraction exercées sur le spectateur à l'âge moderne, afin d'explorer plus avant l'intérêt des artistes pour les modes de transmission de l'émotion sous état modifié de conscience. Au croisement de plusieurs champs - histoire de l'art, histoire des sciences et culture populaire -, cet ouvrage très richement illustré montre comment s'est affirmée, tout au long de la modernité, la recherche d'un efficace de l'art, en donnant un rôle majeur à l'imagination dans l'invention et la réception des oeuvres qui nous fascinent. Pascal Rousseau est professeur aux Beaux-Arts de Paris et à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a été commissaire d'importantes expositions, entre arts, sciences et cultures techniques, telles Aux origines de l'abstraction (musée d'Orsay, 2003) ou Cosa Mentale. Art et télépathie au XXe siècle (Centre Pompidou-Metz, 2015).
Ouvrage lauréat pour le prix Pierre Daix 2020
Fables, souvenirs, choses lues, vues, transposées ou inventées, les textes et les histoires rassemblés ici ont pour thème commun le portrait, les portraitistes et les portraiturés. Plotin déjà mettait en garde contre ce vilain usage de laisser derrière soi une image de notre apparence, mais nous n'avons pas cessé pour autant de nous livrer au besoin de repousser la mort par l'image.
On croise dans ce livre Elisabeth Vigée-Lebrun et les ambassadeurs de l'Inde, Le Bernin occupé au buste du Roi-Soleil, Lucian Freud et la reine d'Angleterre, la déchéance de Maurice Quentin de La Tour, les multiples incarnations de Quasimodo, les rides de Sofonisba Anguissola, le regard des portraits du Fayoum, Picasso saluant la mémoire de Monsieur Cézanne, la lumière de Lubin Baugin et de Zurbaran, Albert Dürer faisant le portrait d'un rhinocéros qu'il n'a jamais vu, Gauguin peignant Van Gogh dans l'exaltation des tournesols, David Hockney et Marcel Proust à Cabourg, la générosité d'Alexandre le Grand envers Apelle, les miroirs de Louise Bourgeois, le Christ en personne, Rembrandt par lui-même, Cy Twombly portraitiste, Martin Luther dans tous ses états, l'empereur de Chine ennemi des ombres.
Jean Frémon se fait conteur. Il raconte le portrait amputé des époux Manet par Degas, ou comment un jeune peintre chinois invente le portrait du pouvoir en lui donnant pour la première fois le visage de celui qui le détient.
Ouvrage en compétition pour le prochain prix Pierre Daix qui sera remis le 7 décembre 2021 par François Pinault dans l'auditorium de la Bourse de Commerce
Comment, face aux aléas politiques du xxe siècle, traversant deux guerres mondiales, une guerre civile et une guerre froide, au sein d'une Europe déchirée par les nationalismes et dans une France xénophobe qui l'accueille mal, Picasso impose-t-il au monde son oeuvre magistrale ?
Pourquoi le 18 juin 1901 Picasso est-il « signalé comme anarchiste » à la Préfecture de police, quinze jours avant sa première exposition parisienne ? Pourquoi le 1er décembre 1914 près de sept cents peintures, dessins et autres oeuvres de sa période cubiste sont-ils séquestrés par le gouvernement français pour une période qui dure près de dix ans ? D'où vient l'absence presque totale de ses tableaux dans les collections publiques du pays jusqu'en 1947 ? Comment expliquer, enfin, que Picasso ne soit jamais devenu citoyen français ? Si l'oeuvre de l'artiste a suscité expositions, ouvrages et commentaires en progression exponentielle à la hauteur de son immense talent, la situation de Picasso « étranger » en France a paradoxalement été négligée. C'est cet angle inédit qui constitue l'objet de ce livre.
Pour l'éclairer, il faut exhumer des strates de documents ensevelis, retrouver des fonds d'archives inexploités, en rouvrir, un à un, tous les cartons, déplier chacune des enveloppes, déchiffrer les différentes écritures manuscrites. Alors tout s'organise autrement et le statut de l'artiste se révèle beaucoup plus complexe qu'on ne l'imaginait.
Un étranger nommé Picasso nous entraîne dans une enquête stupéfiante sur les pas de l'artiste surdoué, naviguant en grand stratège dans une France travaillée par ses propres tensions. On le voit imposer au monde son oeuvre magistrale, construire ses propres réseaux et devenir un puissant vecteur de modernisation du pays. Un modèle à contempler et peut-être à suivre.
Ouvrage en compétition pour le prochain prix Pierre Daix qui sera remis le 7 décembre 2021 par François Pinault dans l'auditorium de la Bourse de Commerce
Artiste clairvoyant et passeur de l'art moderne de Paris à New York, Marius de Zayas est au coeur du bouleversement artistique du début du XXe siècle. Le photographe Alfred Stieglitz le repère et l'associe à son travail de galeriste, d'éditeur et de défricheur d'art nouveau. Picabia le caricature, Apollinaire le publie et Picasso l'éblouit tant que de Zayas organise la première exposition de ses oeuvres à New York. Grâce à lui, le public américain découvre l'art nègre « le sens même de la peinture » selon Picasso. Son effervescence intellectuelle et sa culture font de lui un homme de La Renaissance.
Soixante ans après sa disparition, deux livres rassemblés en un coffret restituent l'oeuvre et la vie romanesque de ce caricaturiste au regard aiguisé, marchand d'art enthousiaste et peintre inspiré, peu soucieux de sa notoriété.
Ouvrage en compétition pour le prochain prix Pierre Daix qui sera remis le 7 décembre 2021 par François Pinault dans l'auditorium de la Bourse de Commerce
Ouvrage en compétition pour le prochain prix Pierre Daix qui sera remis le 7 décembre 2021 par François Pinault dans l'auditorium de la Bourse de Commerce
Textes en anglais et allemand.
Luc Tuymans: La Pelle documents the most ambitious monographic exhibition of the work of Luc Tuymans (born 1958). The Pinault Collection at Palazzo Grassi has in the past mounted exhibitions of the work of Sigmar Polke, Damien Hirst and Urs Fischer in its elegant interiors along the Grand Canal in Venice. It was thus the appropriate venue for this survey of Luc Tuymans' work. Quiet, restrained and at times unsettling, his works engage with questions of history and its representation and with everyday subject matter in an unfamiliar and eerie light. Painted from preexisting imagery, they often appear slightly out-of-focus and sparsely colored, like third-degree abstractions from reality. Whereas earlier works were based on magazine pictures, drawings, television footage and Polaroids, recent source images include material accessed online and the artist's own iPhone photos, printed out and sometimes rephotographed several times.
Textes en français, anglais et italien.
Cette première monographie de l'artiste française installée à Los Angeles, célèbre pour son approche figurative et engagée dans laquelle le corps est le sujet central, présente une large sélection de ses oeuvres (de nombreuses peintures et dessins présentés sur des papiers différents, et quelques sculptures) ainsi qu'une douzaine vues d'exposition. Elle est accompagnée de deux textes critiques originaux écrits par Anna Katherine Brodbeck et Annabelle Teneze, ainsi que de douze citations choisies par l'artiste (Jorge Luis Borges, Alice Neel, Pierre Guyotat, Georges Bataille, Marguerite Yourcenar, Sebald, Oscar Wilde, Adonis, Agnès Martin...) qui ouvrent chacune des parties.
Claire Tabouret (née en 1981 à Pertuis, Vaucluse, vit et travaille à Los Angeles) a étudié à l'École des Beaux-Arts de Paris. Animée par une sensibilité au temps qui passe et à la vulnérabilité que suscitent les relations humaines, la pratique de la peinture de Claire Tabouret est rythmée entre des périodes d'urgence productive et de réflexion silencieuse, animée par des patines de couches, de tissus et de coups de pinceau amples. Sa palette est suspendue quelque part dans l'éther entre les teintes synthétiques du maquillage et les tons tamisés de la terre, faisant référence simultanément aux ingrédients naturels et artificiels de la représentation. Les tableaux représentant des corps en confrontation, les portraits, les peuples rassemblés, les jeunes débutants, les migrants en mer et les paysages sont souvent baignés de champs de couleurs alternant la possibilité de se situer n'importe où ou en un lieu bien précis. Dans ses monotypes, Tabouret utilise les taches fantômes laissées par la presse pour développer la transparence et l'opacité dans ses représentations du conflit, de la sexualité et du désir.
Textes en français et en anglais.
Textes en anglais.
C'est toujours aux générations suivantes qu'il incombe d'examiner la pertinence de l'oeuvre d'un artiste selon des critères artistiques historiques. Mais qu'en est-il si cette question est négociée dès le départ par l'artiste dans son oeuvre ? Martin Kippenberger (1953-1997) est considéré, sur le plan médiatique autant que stylistique, comme l'un des artistes allemands les plus complexes et les significatifs des vingt dernières années du 20ème siècle. Il a, avec ses amis et compagnons de route, marqué de manière significative l'image de l'art à l'époque postmoderne et beaucoup remis les choses à l'endroit en toute anarchie. Son esprit, son énergie créatrice incontrôlée et l'oeuvre qui en est le fruit lui ont déjà valu de son vivant d'occuper une position prédominante dans l'art contemporain, même si tous ne l'ont sans doute pas reconnu ou accepté. Aujourd'hui, ce jugement est unanimement partagé dans le monde entier et son oeuvre occupe une place importante dans la réflexion artistique historique. La connaissance profonde de l'histoire de l'art s'y oppose à un fond presque inépuisable d'histoires de l'art et d'anecdotes sur l'art, un don d'observation formé au quotidien et le lien direct entre l'expression artistique et sa vie, de sorte que l'attitude de Martin Kippenberger et sa vision de son rôle d'artiste sont devenus des modèles pour les générations à venir. Qu'il s'agisse de dessins, d'affiches, de collages, de multiples, de livres d'artiste, de photographies, de musique, de peinture, de sculpture ou d'installations d'envergure - son travail, en plus d'englober tous les médias artistiques du 20ème siècle, les suit jusque dans les dimensions les plus ramifiées de ses possibilités. Ou alors le slogan qu'il a proclamé face à la caméra de Günther Förg « I love no waiting » nous a déjà tout révélé sur l'artiste, l'époque d'il y a 30 ans et notre propre jeunesse écoulée ? Et nous a-t-il déjà fait savoir, alors, que nous poursuivrions pleins de nostalgie l'esprit du temps incarné de manière si singulière par son art ?
Textes en anglais et allemand.
Textes en français et en allemand.
Textes en anglais.
Textes en anglais.
Textes en français, anglais et italien.
Textes en français, anglais et italien.
Textes en français, anglais et italien.
Textes en français, anglais et italien.