Cette introduction de référence que consacre TASCHEN à Tadao Ando nous dévoile ses réalisations qui marient tradition, modernisme et fonctionnalité, et séduisent notamment architectes, designers et créateurs de mode. Ses projets majeurs, dont des résidences privées, des églises, des musées, des ensembles immobiliers et des espaces culturels, révèlent son esthétique unique, à la fois monumentale et apaisante, qui emprunte autant à la sobriété pleine de retenue de la tradition japonaise qu'au répertoire moderniste fascinant du Bauhaus et de Le Corbusier.
L'envergure internationale d'Ando s'impose au fil de la présentation de ses projets réalisés au Japon, en France, en Italie, en Espagne et aux États-Unis. Sa sensibilité raffinée pour l'environnement est perceptible dans les jeux de lumière à travers les fenêtres et, surtout, dans le dialogue de ses constructions avec l'eau. De l'envoûtante église de la Lumière, à Osaka, à la lumineuse galerie Punta della Dogana, à Venise, cet ouvrage nous offre un voyage éblouissant à travers des lignes résolument contemporaines et constitue un manifeste éternel en faveur de la lumière, des éléments et de l'équilibre.
Yann Nussaume, déjà auteur de Tadao Andô, Réflexions sur l'architecture et le paysage (Arléa, 2014, coll. Arléa-poche n°210) traite dans ce second opus de la notion de milieu : c'est-à-dire des particularités géographiques et climatiques du contexte dans lequel l'architecture de Tadao Ando s'est développée, et s'interroge sur la différence de perception du lieu, au cours du temps, par ceux qui l'habitent.
Les Japonais d'antan accordaient la même valeur au moi' et à la nature'. Cela revient, d'après moi, à vider le moi' de sa substance et à le rapprocher de la nature. Toutefois, cette conception traditionnelle de la nature est désuète. Comme vous le savez, nous ne vivons plus dans le Japon traditionnel. L'ancien idéal d'une vie assimilée à la nature est plus proche du mythe que de la réalité. Parallèlement aux changements survenus dans la culture et la civilisation humaines, la nature connaît elle aussi, et au même rythme, un changement qualitatif. L'environnement dans lequel je vis n'est-il pas en partie similaire au vôtre ? Dans un tel contexte, je pense que la relation entre l'homme et la nature doit inévitablement changer. Tadao Andô Yann Nussaume a déjà conquis un large public avec un premier livre Tadao Andô, Réflexions sur l'architecture et le paysage. Ce deuxième livre en est le complément. Il traite de la notion de milieu : c'est-à-dire des particularités géographiques et climatiques du contexte dans lequel l'architecture de Tadao Ando s'est développée, et s'interroge sur la différence de perception du lieu, au cours du temps, par ceux qui l'habitent - tant nous sommes inséparable d'un contexte, d'un mode de vie et d'une époque donnée.
Tadao Andô a toujours posé comme postulat la relation entre l'architecture et l'environnement et comme préoccupation première le bouleversement de cette relation, consécutif à l'apparition de la modernité.
Tadao Andô, né à Osaka le 13 septembre 1941, architecte japonais, est lauréat du prix Pritzker, a obtenu la Royal Gold Medal for architecture et la Médaille Alvar Aalto.
«Il faut que l'architecture accueille la joie de vivre des hommes. Sinon, c'est notre corps n'est pas attiré vers elle.»Le Centre Pompidou consacre une importante exposition à Tadao Ando, grande figure de l'architecture contemporaine. Cette rétrospective interroge les principes de création de l'architecte japonais, comme son usage du béton lisse, la prééminence des volumes géométriques simples, l'intégration des éléments naturels - tels que la lumière ou l'eau - dans ses dispositifs spatiaux, ou encore l'importance qu'il accorde à l'intensité de l'expérience corporelle générée par son architecture.Autodidacte, Tadao Ando est fortement marqué par la découverte de l'oeuvre de Le Corbusier. Après plusieurs voyages aux États-Unis, en Europe et en Afrique, durant lesquels il étudie les grands chefs-d'oeuvre de l'architecture, il revient au Japon en 1969 et crée son agence à Osaka.Récompensé par plusieurs distinctions, dont le prestigieux prix Pritzker en 1995, il travaille aujourd'hui sur de nombreux projets monumentaux, dont le nouveau musée de la Fondation Pinault installé dans l'ancienne Bourse de Commerce de Paris.Cette monographie donne à voir et à comprendre l'oeuvre sobre et élégante de l'architecte à travers soixante-dix de ses plus beaux projets. Cette publication est enrichie par trois portfolios présentant les photographies noir et blanc de Tadao Ando, ses dessins au crayon et, pour la première fois reproduits, ses carnets de voyage, sources d'inspiration de ses premières créations.
Cette petite histoire de l'architecture présente plus de quatre-vingts monuments incontournables de Paris. Le livre invite à une promenade au fil des rues et des siècles, où les courants architecturaux se succèdent.
Amoureux de la ville, passionnés d'architecture ou promeneurs occasionnels, tous les publics trouveront dans cet ouvrage un portrait de la ville à travers ses édifices. Des hôtels particuliers de la période classique aux architectures novatrices du XIXe siècle, en passant par la ville médiévale, laissez-vous guider par les chefs-d'oeuvre de Paris !
La Bourse de Commerce est un nouveau site de présentation de la Collection Pinault, à Paris. Dédiée à l'art contemporain vu au travers le prisme de la collection, ouverte à tous les publics et à toutes les disciplines artistiques, elle présente des accrochages thématiques et des expositions monographiques, mais aussi des productions nouvelles, des commandes, des cartes blanches et des projets in situ.
Ce beau livre abondamment illustré revient sur le bâtiment patrimonial qu'est l'ancienne Halle aux Blés, ainsi que sur sa métamorphose contemporaine et respectueuse de son architecture exceptionnelle en musée du xxie siècle.
« Le projet de transformation de la Bourse de Commerce - Pinault Collection a été porté par Tadao Ando avec l'agence NeM des architectes Lucie Niney et Thibault Marca. En parallèle, une restauration exemplaire du monument historique, conduite par Pierre-Antoine Gatier et son agence, a permis l'adaptation de l'édifice à sa nouvelle vie. »
L'ouvrage offre l'occasion d'actualiser et d'approfondir les connaissances sur François-Joseph Bélanger (1744-1818), l'un des architectes les plus talentueux de son temps. Il excella tout particulièrement dans la conception de l'habitat et des jardins, livrant alors quelques-unes des demeures les plus remarquées de l'Ancien Régime. Mais Bélanger ne fut pas seulement le chef d'orchestre des plaisirs d'un monde finissant : au cours de sa carrière, il traita aussi les programmes les plus divers tels que lotissement, halle, abattoir, bains publics ou encore salle de spectacle. Parallèlement, il mit ses talents au service de la sphère domestique en créant les décors intérieurs les plus originaux du temps.
« L'intérêt qui s'est attaché à la régénération des Halles centrales de Paris et les demandes de renseignements de toutes sortes qui nous sont adressées journellement à ce sujet, nous imposent en quelque sorte d'y répondre par la publication d'un ouvrage complet sur cette importante entreprise. » Les éditions B2 publient la Monographie des Halles centrales de Paris construites sous le règne de Napoléon III et sous l'administration de M. le Baron Haussmann, rédigée par Victor Baltard en 1863. L'architecte revient sur ce projet si critiqué à son commencement mais qui va marquer le centre de Paris pour plus d'un siècle.
Depuis l'étude fondatrice de 1972 de Paul Chemetov et Bernard Marrey sur l'architecture métallique de la capitale, les connaissances sur l'essor des matériaux métalliques au XIXe siècle se sont beaucoup enrichies. Aujourd'hui nous n'ignorons presque rien des premiers matériaux métalliques employés dans l'architecture: fonte, fer forgé, fer puddlé et acier dans les structures, ou plomb, zinc et feuilles de cuivre pour le revêtement des toitures.
En abordant les questions liées à l'utilisation des alliages ferreux et de quelques autres métaux en architecture, à partir du XVIIIe siècle et durant le XIXe, cet ouvrage approfondit le parcours commencé dans le volume précédent autour des techniques constructives modernes.
L'oeuvre de Bélanger et de Hittorff est mise d'abord en valeur, qui permet d'offrir un aperçu des recherches récentes dans le champ de l'histoire des constructions métalliques en France. Quelques cas d'étude d'outre-Manche sont ensuite exposés. Par l'exemple du Smithfield Market de Londres, d'examiner les approches et pratiques anglaises de la sauvegarde du patrimoine architectural du XIXe siècle.
Enfin, le cas du chantier de restauration de la coupole de la Bourse de commerce de Paris donne l'occasion de faire le point sur les dernières techniques.
Les architectures complexes des nouveaux « palais de mémoire », des bibliothèques, archives et musées aux structures informatiques, bases de données et fermes de serveurs qui alimentent le flux de données sur le réseau.
La situation de transition que nous connaissons et qui fait cohabiter une culture du livre avec une culture de l'écran nous fait peu à peu basculer d'une raison graphique à une raison computationnelle. De la même manière que l'écriture a permis d'engendrer un mode particulier de pensée, où les listes, les tableaux et les formules ont joué un rôle primordial dans la modélisation des connaissances, avec le numérique s'inventent d'autres systèmes de mise en forme de l'information et de sa transmission. En effet, le développement du réseau, d'un vaste cyberespace, induit une rationalité particulière reposant sur le calcul plutôt que sur l'écriture, ce qui est la seule façon de le rendre intelligible.
On comprend dès lors que les architectures de mémoire, dans leur actualisation contemporaine, essentiellement numérique, sont au coeur d'une transformation de l'esprit humain. Il est encore trop tôt pour déterminer exactement ce qu'il en est de cette transformation, mais il importe dès maintenant de tracer les contours de cette situation et d'explorer des pistes qui peuvent en baliser certains des aspects les plus saillants.
La transformation de la Bourse de Commerce en musée signe l'aboutissement de la quête d'un lieu parisien pour la Collection Pinault, ainsi que d'un long voyage pour son architecte, Tadao Ando. Quinze ans après que les deux parties ont dû interrompre leur projet de création d'un musée sur l'Île Seguin et cinquante-cinq ans après que le Grand Tour de Tadao Ando l'a conduit pour la première fois en Europe, l'ouverture très attendue de la Collection Pinault à Paris signe aussi le retour plébiscité d'un monument parisien méconnu du public. L'intervention audacieuse de Tadao Ando embrasse les occupations passées d'un bâtiment qui, dans ses strates, porte les marques de l'histoire et de ses différents usages. À la fois geste pragmatique et poétique, le cylindre de béton niché sous la coupole contribue à répondre aux enjeux d'un musée d'art contemporain. Il démontre le potentiel radical d'un bâtiment dont les métamorphoses architecturales passées et présentes ont fait un théâtre de progrès et d'expérimentation. De même que d'autres architectes japonais actifs à Paris, Tadao Ando a réalisé son projet à la Bourse de Commerce en étroite collaboration avec ses homologues français. Ce livre fait le récit du travail engagé des architectes, ingénieurs et designers, à travers de multiples entretiens, notamment avec Lucie Niney et Thibault Marca (NeM Architectes), Pierre-Antoine Gatier, Ronan et Erwan Bouroullec, et Tadao Ando lui-même.