Le sexe désigne communément le sexe biologique qui nous est assigné à la naissance (mâle ou femelle), le rôle ou le comportement sexuels qui sont censés lui correspondre (le genre) et, enfin, la sexualité. Les théories féministes s'attachent à la problématisation de ces trois acceptions mêlées du sexe. Elles travaillent à la fois sur les distinctions historiquement établies entre le sexe, le genre et la sexualité, sur leurs constructions et leurs relations. S'agit-il d'une relation de causalité : le sexe biologique détermine-t-il le genre et la sexualité ? D'une relation de simultanéité non contraignante entre le sexe biologique, d'une part, et l'identité sexuelle (de genre et de sexualité), d'autre part ? S'agit-il d'une relation de normalisation ? L'hétérosexualité reproductrice est-elle la norme légale, sociale, mais aussi médicale, à l'aune de laquelle les catégories de sexe comme de genre peuvent être déconstruites, voire contestées et bouleversées ?
Le présent volume porte sur les théories féministes de ces cinquante dernières années, dont la richesse et l'engagement font l'un des champs les plus novateurs de la recherche actuelle : le féminisme marxiste, l'épistémologie ou l'éthique féministes, l'histoire et la philosophie féministes des sciences, le black feminism, le féminisme « post-moderne » et la théorie queer. L'ensemble de ces pensées constitue aujourd'hui un véritable champ de la philosophie contemporaine, dont on trouvera ici une introduction et une problématisation particulièrement éclairantes.
Dès ses débuts, le punk feint la bêtise et revendique un certain « analphabétisme culturel ». Pourtant, comme genre musical et comme subculture, le punk a déployé un ensemble de valeurs politiques, sociales et de positions théoriques permettant de s'orienter dans l'existence, au point de faire naître des ouvrages de « philosophie du punk ». S'il est possible de détailler, dans toutes ses nuances, les éléments de cette philosophie en retrouvant leurs racines théoriques souvent souterraines - du transcendantalisme au situationnisme -, cet ouvrage adopte une autre démarche : étendre le champ d'action du punk dans le domaine de la pensée. Sans chercher à convertir une subculture en système philosophique, cet ouvrage cherche à montrer ce que le punk éclaire comme corpus théorique, afin d'ouvrir la possibilité de relire l'histoire de la philosophie à la lumière du punk
357 articles, rédigés par 260 auteurs, francophones à quelques exceptions près, avec trois types d'entrée :
- Les notions clé (ex. : l'agriculture urbaine, l'Anthropocène, la Biosphère, le bouddhisme, le christianisme, le système Terre, l'hypothèse Gaïa, l'effet rebond, la finitude, la géopolitique, les monnaies complémentaires, la démesure, les droits humains, les constitutions, la démocratie, l'écopsychologie, Green Peace, la pollution et son histoire, la propriété, les risques, la substituabilité, l'UICN).
- Les livres qui ont particulièrement marqué le champ de la pensée écologique (ex. : W. Catton, Overshoot ; J.
Passmore, Man's Responsibility for Nature ; Jonas, Le Principe responsabilité ; Lynn White, Les racines historiques de notre crise écologique).
- Les auteurs dont les contributions ont été significatives (ex. : Descartes, Fourier, Gandhi, Montaigne, Gifford Pinchot, Elysée Reclus, Vernadsky...).