Incroyable mais vrai : le très sérieux directeur artistique du magazine Fortune se met soudain à déchirer les pages de Life en rondelles et dit : « Lui, c'est Petit-Bleu. Et lui, c'est Petit-Jaune, son meilleur ami. Un jour ils s'embrassent si fort qu'ils deviennent tout verts... » Nous sommes dans un train de banlieue, à New-York, en 1959, et par ce geste improvisé, Leo Lionni vient non seulement de calmer ses deux turbulents petits-enfants, mais encore de captiver tout le wagon et de trouver sa nouvelle vocation d'auteur pour les enfants. Publié pour la première fois en France en 1970, Petit-Bleu et Petit-Jaune fête aujourd'hui ses 50 ans, l'âge qu'avait leur inventeur en ce jour magique.
À force de faire bêtise sur bêtise dans son terrible costume de loup, Max s'est retrouvé puni et enfermé dans sa chambre. Mais pas seulement. Voilà qu'il se retrouve aussi roi d'une armée de bêtes immondes, les Maximonstres. Max le maudit les a domptés. Ils sont griffus, dentus, poilus, vivent sur une île et ne savent rien faire que des sarabandes, des fêtes horribles où il n'y a rien à manger. Max a la nostalgie de son chez-lui, des bonnes odeurs de cuisine et de l'amour de sa mère. Que faut- il faire pour rentrer ? Peut-être commencer par le désirer.
Un matin, Oups trouve dans le grenier un vieux doudou abandonné, tout mou et tout triste. Très vite ils deviennent inséparables et le doudou fait tout ce qu'un doudou doit faire : il fait des câlins, invente des jeux, trouve les chemins où l'on se raconte des secrets que personne ne connaît. Jusqu'au jour où il n'a plus que des mauvaises idées, des idées de bêtises méchantes et un peu cruelles. Attention Oups, c'est peut-être un doudou méchant ton nouveau doudou ...
Vous entendez les informations qui arrivent de partout pour dire que la planète va mal. Vous êtes des enfants, vous possédez une grande quantité de neurones pour apprendre, comprendre et retenir. Vous êtes créatifs et courageux. Mais vous ne pourrez pas faire comme certains de vos aînés, regarder ailleurs, vous boucher les oreilles et hausser les épaules. Vous n'aurez pas le choix. Votre manière de penser ne ressemble pas à celle des adultes, vous êtes presque tout neufs et vous débutez dans les habitudes, vos pensées sont adaptées à ce monde qui change. Il faut que vous conserviez quelques-unes de ces qualités, au lieu de les laisser s'éteindre en grandissant. Vous deviendrez de meilleurs adultes, pour vous, pour les autres et pour la planète.