En 1978, Monique Wittig clôt sa conférence sur « La Pensée straight » par ces mots : « Les lesbiennes ne sont pas des femmes. » L'onde de choc provoquée par cet énoncé n'en finit pas de se faire ressentir, aujourd'hui encore, dans la théorie féministe et au-delà. En analysant l'aspect fondateur de la « naturalité » supposée de l'hétérosexualité au sein de nos structures de pensées, que ce soit par exemple dans l'anthropologie structurale ou la psychanalyse, Monique Wittig met au jour le fait que l'hétérosexualité n'est ni naturelle, ni un donné : l'hétérosexualité est un régime politique. Il importe donc, pour instaurer la lutte des « classes », de dépasser les catégories « hommes »/ « femmes », catégories normatives et aliénantes. Dans ces conditions, le fait d'être lesbienne, c'est-à-dire hors-la-loi de la structure hétérosexuelle, aussi bien sociale que conceptuelle, est comme une brèche, une fissure permettant enfin de penser ce qui est « toujours déjà là ».
Mis au point en Louisiane au début du IXe siècle par Mr. McIlhenny, banquier en faillite mais épicurien de nature, le Tabasco® classique est le nom éponyme d'un état du Sud-Est du Mexique à côté du Chiapas ou les piments rouges sont récoltés à la main pour élaborer cette sauce très épicée. Le Tabasco est omniprésent dans les cuisines privées, celles des restaurants et dans les bars. Ces « dix façons » sont des recettes concoctées autour d'un apéritif dînatoire, une sorte de smörgåbord fantaisiste à base de finger food ou petites bouchées apéritives, inspirées de mes périples autour du monde.
Oute fleur s'apprivoise. C'est en partant de la ville il y a quelques années pour la campagne que j'ai découvert cette extraordinaire fleur comestible. Je l'ai cueillie furieusement la première année, je l'ai rêvée dans mes bouquets sans savoir seulement qu'elle n'y tiendrait pas. La fleur de sureau est délicate et sa floraison fugace. Elle fait partie de ces instantanés de la nature, ces fleurs, plantes ou fruits qui surgissent à des moments bien précis. À présent, je les guette et les attends chaque année avec impatience. Leur saison est si éphémère qu'il ne faut pas la manquer. Elle a lieu entre mi-mai et mi-juin selon les régions et la météo. Une fois qu'on les connaît et qu'on les reconnaît, on ne voit plus qu'elles. Depuis le train à travers nos campagnes, lors d'une balade, même dans nos jardins publics, il suffit d'y prêter attention.
Le grunola aurait été inventé en 1860 aux États-Unis par le Docteur et propriétaire de cures thermales, James Caleb Jackson, convaincu qu'une bonne alimentation est le meilleur des remèdes. Originellement, il s'agissait d'une fine couche de pâte de farine de blé complète cuite au four. Peu avant la révolution industrielle de 1900, le Docteur John Harvey Kellogg s'empare de ce principe en le rebaptisant « granola ».
Plus qu'un phénomène revival, la confection de granolas est la satisfaction de pouvoir maîtriser la composition de ses petits-déjeuners céréaliers aussi sains que gourmands, et de faire partager ce rituel extraordinaire sous forme de présents. Ces dix recettes ont été longuement travaillées, améliorées, retouchées, pour parvenir à un orgue idéal. Les diverses associations de saveurs et de textures offrent à chaque recette un univers bien spécifique.
La Méditerranée coule dans mes veines. Je suis né et j'ai grandi à Marseille, ville populaire, cosmopolite et lumineuse, avec des origines napolitaines et carthaginoises. J'ai aussi eu, avec la Corse, une histoire d'amour qui a duré douze années sur place et n'a jamais tiédi après mon retour en Provence. Joseph Fondacci, propriétaire de l'hôtel Chez Charles, à Lumio, m'a dit un jour : « Julien, vous avez le sang marseillais, c'est génétique, mais votre coeur est corse. » Il avait raison. La Corse est pour moi immortelle, comme la fleur emblématique de son maquis et, plus généralement, du pourtour méditerranéen. Napoléon disait que, grâce à ses effluves, il savait qu'il était arrivé chez lui avant même de poser un pied sur sa terre. Aujourd'hui encore, lorsque que vous atterrissez à Calvi, l'odeur suave, chaleureuse, épicée et légèrement fumée de l'immortelle embaume le tarmac.
Ne vous fiez pas à sa gueule cassée et à son air revêche, le céleri-rave est un tendre qui se met les gourmets dans la poche ! Cette plante herbacée est devenue incontournable et figure en bonne place dans la liste d'ingrédients des plus grands classiques, du pot-au-feu au céleri-rémoulade que Jean Yanne voulait facétieusement célébrer à travers un recueil de poésie en alexandrins, en passant par la très chic salade Waldorf des palaces et des transatlantiques du début du XXe siècle.
Le céleri-rave se consomme cru ou cuit, il mériterait un monument. Modestement, je compte bien apporter ma pierre à l'édifice avec des recettes pour toutes les circonstances.
Originaire du Bassin Méditerranéen et apprécié depuis l'Antiquité, l'origan, origanum vulgare, cousin de la marjolaine avec qui il partage de nombreuses caractéristiques et avec qui il est souvent confondu, est particulièrement utilisé dans la cuisine italienne mais aussi, provençale, grecque, portugaise, marocaine, mexicaine et pilier de la cuisine levantine avec le zaatar, dont il est indissociable. Son arôme puissant épicé et balsamique, presque camphré, s'intensifie avec le séchage. À l'état frais, il s'enrichit d'agréables notes herbacées plus délicates. Une odeur si familière à la cuisine italienne qui nous fait plonger directement dans la sauce tomate.
Le vivant a-t-il une valeur en soi ? La nature est-elle libre ? Qu'est-ce que la crise écologique ? Qu'est-ce que la «nature humaine» ?
Depuis un demi-siècle environ, les humanités écologiques recomposent les relations entre nature et culture, homme et animal, éthique et biologie, connaissance et imagination. Sur ces grands enjeux politiques et moraux de notre époque, qui mobilisent les jeunes générations, ce manuel assemble des textes clefs, des autrices et des auteurs, des questions structurantes - mais présente aussi des lignes de faille et de débat.
Ce manuel repose sur une conviction simple : l'écologie n'est pas une nouvelle thématique qui s'ajoute aux autres - mais elle affecte l'intégralité des notions philosophiques et des enjeux de notre temps.
Dix recettes pour préparer cette plante sauvage qu'est l'ail des ours : pickles de boutons de fleurs d'ail des ours, salade de fraises à l'ail des ours, pesto d'ail des ours, flan végétarien d'ail des ours, mousses au chocolat aux fleurs d'ail des ours, entre autres.
Oiseaux est une volière réunissant près de 200 dessins réalisés par Jochen Gerner entre février 2019 et septembre 2020. Chacun de ces oiseaux a été dessiné au feutre à encre de Chine pigmentée sur des cahiers d'écoliers petit format, originaires de Chine et d'Inde, sur lesquels apparaissent des lignes et carreaux de différentes tailles.
Cette série de dessins constitue une expérimentation graphique visant à explorer les potentialités de la trame, la superposition des traits, et l'association d'un nombre réduit de couleurs dans la création des plumages. En mêlant oiseaux rêvés et réels, cet inventaire interroge les liens entre imaginaire et réalité dans notre vie quotidienne, et nous enseigne que le fantastique se niche le plus souvent dans la réalité du quotidien.
Dans le cadre de cette recherche graphique, Jochen Gerner s'est inspiré du travail de certains illustrateurs du XVIIIe siècle comme celui de François-Nicolas Martinet, qui avait pour habitude de représenter les oiseaux de profil, leur afférant ainsi un caractère noble et raide, contrastant avec la force et l'aspect lumineux des couleurs
Entre les souvenirs de choux de Bruxelles trop cuits et insipides de la cantine et les ballonnements et flatulences nauséabondes qu'on lui prête, le chou de Bruxelles ne fait pas l'unanimité. Et pourtant, ce petit chou qui se décline en de nombreuses variétés aux noms aussi gracieux que Demi Nain, Nain de Lyon, Lancelot, Roi Arthur, Dur de Gélis ou Précoces de Fontenay se prête à de multiples recettes. Rôti, braisé, à la vapeur ou encore cru, nombreuses sont les recettes qui permettent de l'accommoder savoureusement. Quelques règles d'usage peuvent le rendre tout à fait digeste et faire disparaître ses effets secondaires incommodants. En dix recettes, ce livre fera aimer le chou et le débarrassera de sa mauvaise réputation
Après «Debout!» (2018) et «Au-delà de la couleur» (2021) au Couvent des Jacobins, la Collection Pinault, la Ville de Rennes et Rennes Métropole renouvellent leur collaboration à l'occasion d'une exposition inédite d'oeuvres de la collection réunie depuis cinquante ans par François Pinault. À travers une centaine d'oeuvres emblématiques, dont certaines n'ont encore jamais été exposées par la Collection Pinault, «Forever Sixties» offre un éclairage sur un moment décisif de l'histoire de l'art contemporain, la révolution visuelle des années 1960, et son héritage rémanent dans la création des décennies suivantes.
De quoi les Sixties sont-elles le nom? Libération, répression, appropriation? Sous influence anglo-américaine, cette décennie se caractérise par un boom démographique et économique sans précédent, l'émergence de la société de consommation et le début de la conquête spatiale. Marquées par les conflits idéologiques, la guerre froide et les guerres de décolonisation, l'apogée violente du mouvement des droits civiques et la libération sexuelle, les Swingeing Sixties -années répressives comme intitulées par Richard Hamilton, qui joue des mots swinging (basculant, oscillant, dansant) et swingeing (drastique, sévère)- sont aussi un champ de tensions opposant conservatisme et démocratisation, culture dominante et contre-cultures alternatives, conformisme mercantiliste et rêves d'évasion.
Produit et symptôme de l'époque, résolument engagé du côté du présent, le pop art aux États-Unis et en Europe affole le regard en redéfinissant, entre 1956 et 1968, les canons d'une modernité à bout de souffle et en insufflant un esprit critique et rebelle qui continue de traverser l'art contemporain. En rupture avec l'abstraction des années 1950, le pop, ainsi que le nouveau réalisme en France, renverse les hiérarchies et fait entrer, comme par collage, dans le domaine des arts et de la pensée, les enjeux et les objets du quotidien, la société du spectacle et la publicité, la réalité des luttes politiques, féministes et raciales et l'actualité des mass media qui transforment alors le monde occidental en un village global.
La série Ways of seeing pour la chaîne BBC. Constituée de quatre essais audiovisuels, elle soulève des questions liées aux idéologies cachées des images visuelles. La série a reçu un grand succès et a donné naissance l'année suivante à un livre du même nom écrit par John Berger. Une édition française est parue en France en 1976 sous le titre Voir le voir.
L'édition anglaise d'origine fut le fruit d'une collaboration de John Berger avec le designer graphique Richard Hollis avec lequel il avait déjà travaillé pour le magazine New Society et son roman G. Ensemble, avec Mike Dibb et l'aide de Chris Fox à l'édition du texte ainsi que de l'artiste Sven Blomberg, ils ont publié cet ouvrage en coédition avec la BBC et Penguin.
La traduction anglaise de L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique venait juste d'être la BBC donnait carte blanche à John Berger pour créer cette série de films télévisés. Il décida alors pour le premier film de partir du texte de Benjamin aujourd'hui célèbre pour le traduire de manière plus accessible pour la télévision.
Le second et troisième film ont été construits à partir de textes préexistants de John Berger sur le nouveau matérialisme de la traduction picturale européenne ainsi que de morceaux de son roman G.
Le quatrième film a été créé de toutes pièces à partir de l'observation qu'il fait de l'usage d'une forme d'autorité de l'art européen par les publicitaires.
Si la société s'est beaucoup modifiée depuis 1972, reflétant aujourd'hui plus largement les valeurs du modèle capitaliste qu'à l'époque de l'écriture de ce texte, l'enjeu politique reste cependant le même quant à la place et la fonction de l'art du passé dans notre civilisation.
En nous montrant comment voir différemment des tableaux que tant de musées présentent comme des reliques sacrées, John Berger nous invite à une réappropriation critique de notre héritage culturel, à une reprise à notre compte d'une histoire qu'on entoure délibérément de de barrières inutiles pour nous empêcher d'y puiser des raisons d'agir.
S'appuyant sur près de 160 reproductions
C'est sur les sentiers côtiers de Bretagne et de Charente, que j'ai découvert une graine dont le goût est resté ancré dans mon coeur. Cette graine, c'est le sarrasin. Petite et anguleuse, telle une minuscule pierre noire taillée, elle me fascine depuis plusieurs années.
Le sarrasin, une fois apprivoisé, permet de réaliser des merveilles à la fois rustiques et réconfortantes, aux parfums subtils de noisette et de caramel, avec une touche boisée et une pointe d'amertume. La graine provient d'une plante herbacée dont la tige rouge porte des fleurs blanches, presque rosées. Également connue sous le nom de "blé noir", celle-ci n'a pourtant rien à voir avec le blé, puisqu'elle appartient à la famille des polygonacées et non des graminées.
En 2012, le marchand d'art Yvon Lambert fait la donation à l'État français d'un ensemble unique de près de 600 oeuvres de sa collection personnelle, constituée principalement d'oeuvres acquises auprès des artistes qu'il exposait dans ses galeries de Vence, de Saint-Germain-des-prés puis de New York. Au-delà d'une «belle collection», dont l'intérêt historique majeur légitimait que le Centre national des arts plastiques en accepte la donation, c'est une collection des plus originales et intimes qui s'offre à la vue de tous, une «succession d'émotions» acquise durant près de soixante-dix ans par un homme passionné et audacieux, à l'écoute des soubresauts de l'histoire de son temps. La Donation Yvon Lambert reflète cette clairvoyance du galeriste qui introduisit auprès d'un public français plusieurs générations d'artistes qui seraient certainement restés méconnus dans l'Hexagone sans son intervention. C'est pourquoi elle constitue un enrichissement exceptionnel pour les collections publiques françaises tant en quantité qu'en qualité. La volonté du collectionneur de partager «sa seule fortune» s'incarne également par l'ouverture au public en 2000 d'un lieu dédié dans sa Provence natale, à Avignon, et la mise en oeuvre d'une proposition culturelle singulière dont la fonction sociale est clairement revendiquée.
L'ouvrage, coédité par le Centre national des arts plastiques (Cnap), la Collection Lambert et les Éditions Dilecta, donne à voir un choix d'oeuvres emblématiques de la donation et à comprendre les évolutions, depuis les années 1960 jusqu'à nos jours, du monde de l'art occidental, comme le soulignent les contributions inédites des historiens de l'art invités à porter leur regard sur cet ensemble exceptionnel.
Adoptez la roquette, cette cousine du chou, amie de la moutarde et voisine du cresson.
Et si la cueillette de la roquette vous ennuie, si le jardinage vous rebute, attendez le jour du marché, fouillez les étals et cherchez-la en bottes ou en vrac.
Découvrez ainsi la richesse de la roquette et de ses saveurs !
Avec ce livre vous saurez faire de quelques bouquets de roquette un pur moment de gastronomie !
Les dix recettes.
- Soupe de pois chiche et roquette.
- Soupe froide.
- Salade parmigiana.
- Bruschettes.
- Pesto de roquette.
- Spaghettis à la roquette.
- Risotto vert.
- Ravioles, roquette et ricotta.
- Tartines de rougets sur lit de roquette.
- Epaule d'agneau farcie à la roquette.
De février à septembre, de l'hiver à l'automne, le cycle d'exposition "Avant l'orage", présentée par la Collection Pinault, invite à un cheminement, de l'ombre à la lumière, à travers des installations et des oeuvres emblématiques pour certaines, inédites pour d'autres, d'une quinzaine d'artistes, qui s'emparent de tous les espaces de la Bourse de Commerce. Sur fond de déréglement climatique, dans l'urgence du présent, avant que l'orage à nouveau n'éclate, les artistes de l'exposition inventent des écosystème instables figurant d'inédites saisons.
Du début du XIXe siècle à la fin du XXe, le monde ne se ressemble plus, les moyens et les fins de l'art ont connu d'évidentes révolutions, mais le ciel reste un invariant dont les vertus critiques sont explorées pour parcourir deux siècles de peinture américaine. Une promenade visuelle abondamment illustrée.
Il est robuste, il est résistant et il a la tête bien sur les épaules.
On dit que les garçons naissent dans les choux. Je n'étais qu'un garçon manqué mais le chou blanc n'était jamais très loin de là où je passais à table. Il se mariait aux viandes grasses dans des soupes riches pour me faire passer de longs hivers. Il se laissait couper, râper et hacher fin pour rentrer dans des salades estivales.
Et il fermentait dans un tonneau de tilleul, dans l'obscurité d'une vieille remise. Là il devenait soudain vivant, montrait sa force, remontait le poids du couvercle, puait, crachait même et finalement offrait généreusement son jus acidulé et sucré. Partie de Russie, je le retrouvais au détour de tous mes chemins. Il devenait coleslaw en Amérique, pkhali en Géorgie, choucroute en Alsace et garbure en Gascogne. Mais je le reconnaissais toujours, mon gros chou.
Bien que l'effet moiré soit nommé et décrit dès le début des années 1960, il n'avait jamais constitué un objet de recherche en tant que tel, et cela en dépit de la vogue récente des études sur l'art optique et cinétique. Cette lacune est aujourd'hui comblée grâce à cet essai monographique de l'historien de l'art Arnauld Pierre qui se penche sur la magie du moiré - ou comment, de la superposition de structures géométriques statiques et répétitives, relativement peu intéressantes en elles-mêmes, on passe avec une rapidité foudroyante à un monde de structures vibrantes et vacillantes, qui se déforment et se reforment en permanence sous l'oeil conquis du spectateur.Arnauld Pierre réhabilite dans le même temps, ou en tout cas fait à nouveau connaître, une figure oubliée à propos de laquelle tout ou presque était inédit : Gerald Oster, figure un peu fantasque de cette époque, à la célébrité aussi soudaine qu'éphémère, autoproclamé « Père du Moiré », dont le rôle central est devenu une évidence au fil des recherches et de l'écriture. Entre art et science, entre magie et cybernétique, Magic moirés est une piqûre de rappel surprenante de ces années 1960 psychédéliques.
Accompanying a major exhibition of new and recent works by Peter Doig at The Courtauld, London, this publication will present an exciting new chapter in the career of one of the most celebrated and important painters working today and will include paintings and works on paper created since the artist's move from Trinidad to London in 2021. Doig (born Edinburgh, 1959) is widely acknowledged as one of the world's leading artists. He secured his early reputation in the 1990s as a highly original figurative painter, producing large-scale, immersive landscape paintings that exist somewhere between actual places and the realms of the imagination. Layered into his paintings is a rich array of inspirations, such as scenes from films, album covers, and the art of the past. His works are often related to the places where he has lived and worked, including the UK, Canada and Trinidad. In 2021, Doig moved back to London where he has set up a new studio. This new studio has become the crucible for developing paintings started in Trinidad and New York and elsewhere, which are being worked up alongside completely fresh paintings, including a new London subject. The works produced for the exhibition at The Courtauld convey this particularly creative experience of transition, as Doig explores a rich variety of places, people, memories and ways of painting that have accompanied him to his new London studio. For Doig, printmaking is an integral part of his artistic life: his prints and his paintings often work in dialogue with one another. The catalogue will also showcase the artist's work as a draughtsman and printmaker by exploring a series of his new and recent drawing and prints, allowing readers to consider the full span of Doig's creative process. Doig has long admired the collection of The Courtauld Gallery.
C'est au Moyen-Âge que l'on commence à utiliser la violette en cuisine. Elle était jusque-là connue pour ses vertus médicinales (les Grecs en faisaient des infusions contre les maux de tête). Ces deux usages iront ensuite toujours de pair. Au XIVe siècle, on trouve des recettes attestant de l'utilisation des feuilles dans des mets salés, et des fleurs pilées avec des amandes ou du lait. La mode des fleurs comestibles la met à la carte des restaurants gastronomiques : couronnement d'une "carrière" culinaire entamée quelque siècles plus tôt.
Recettes :
Soupe de rollmops, quenelle de vitelottes aux violettes Terrine de foies de volailles aux pruneaux et à la violette Feuilleté de boudin blanc à la violette Asperges Proust Civet de lapin aux violettes Compotée tiède de pèches de vigne, figues, et vin de violette Aspic de fruits noirs aux bonbons à la violette Simnel cake (gâteau irlandais à la violette) Crêpes à la limonade de violette Mousse au chocolat express à la violette
Croît de la pollution, raréfaction des ressources, dérèglements météorologiques, réchauffement climatique - Le désordre écologique est en route, lourd de menaces pour la survie des espèces, dont la nôtre.
Bien des créateurs, conscients de l'urgence d'une réplique « verte », s'engagent et instituent de nouvelles normes d'expression, d'essence écologique. Pour changer les mentalités, pour réparer, pour refonder l'alliance avec la Terre, jusqu'à nouvel ordre notre unique zone d'habitat possible. Car l'anthropocène est là, cette ère de la vie de notre planète où les effets de l'activité humaine affectent celle-ci, en surface et dans l'atmosphère, plus que l'action tellurique. Ce qu'il faut, c'est agir, s'investir, susciter une symbolique du combat et de l'éthique.
Adaptées aux exigences du développement durable, les oeuvres plasticiennes éprises d'écologie adoptent des formes inusitées : travail dans et avec la nature, développement de laboratoires, pratique du recyclage et des interventions éphémères, création collaborative et poétique de la responsabilité...
L'annonce d'un âge nouveau de l'art.