L'exposition Passage du Temps au Tri Postal marque une nouvelle étape déterminante pour Lille qui se vit résolument dans le monde d'aujourd'hui où les modes de création et de diffusion des oeuvres évoluent grâce aux nouveaux réseaux. L'exposition propose un parcours sur l'image, réelle ou mentale, à travers une sélection d'oeuvres de 1970 à aujourd'hui. Les artistes choisis utilisent les médiums de la photographie, la vidéo et la lumière. Le parcours de l'exposition a été organisé autour de 6 thèmes permettant d'aborder les problématiques posées par les artistes : eblouissement, la revolution des années 70, et si on jouait, histoires de cinéma, histoires de vie et de survies, passage du temps. Ces moments sont conçus comme des expositions dans l'exposition, chacun pouvant se raconter de plus petites histoires.
Pour la première fois en France, la Fondation François Pinault présente les oeuvres majeures de la section vidéo et photographie de sa spectaculaire collection d'art contemporain : Adel Abdessemed, Vito Acconci, Dara Birnbaum, Marcel Broodthaers, Peter Fischli and David Weiss, Dan Flavin, Michel François, Anna Gaskell, Kendell Geers, Gilbert and George, Dominique Gonzalez-Foerster, Douglas Gordon, Dan Graham, Rodney Graham, Gary Hill, Pierre Huyghe, William Kentridge, Kimsooja, Steve McQueen, Aernout Mik, Bruce Nauman, Shirin Neshat, Tim Noble and Sue Webster, Philippe Parreno, Paul Pfeiffer, Pierre et Gilles, Martha Rosler, Allen Ruppersberg, Ed Ruscha, Anri Sala, Andres Serrano, Cindy Sherman, Thomas Struth, Hiroshi Sugimoto, Rosemarie Trockel, Piotr Uklanski, Francesco Vezzoli, Bill Viola, TJ Wilcox.
Consacrée par la rétrospective « Sculpture Undone : 1955- 1972» au MoMA (New-York) en 2012, Alina Szapocznikow est aujourd'hui exposée par une grande institution française.
Artiste pionnière dans l'utilisation de matériaux tels que la mousse polyuréthane et la résine polyester, Alina Szapocznikow est célèbre en Pologne, son pays d'origine, mais demeure peu connue en France, où elle s'installe définitivement en 1967. Le Cabinet d'art graphique du Centre Pompidou lui rend hommage à travers l'exposition de 91 dessins et de 6 sculptures, issus entre autres des collections du Centre Pompidou (Paris), du MoMA (New York) et de collections privées.
Dessins au feutre, au stylo à bille, aux crayons de couleur, à l'encre, aquarelles et monotypes révèlent l'imaginaire d'Alina Szapocnikow, sa réflexion sur le corps humain et son univers mêlant aussi bien l'humour, la sexualité que le malaise. Ces dessins montrent l'oeuvre d'une artiste à la fois héritière d'Auguste Rodin, du surréalisme et annonciatrice du pop art.