Comment raconter le monde, et comment le raconter autrement ? C'est le défi que relève chaque semaine Jochen Gerner dans le journal le 1. De son mince pinceau imprégné d'encre de Chine, il fait naître des planches à nulle autre pareilles, mélange pédagogique et ludique de saynètes, pictogrammes et vignettes. Entre poésie et réalisme, un tour de force graphique répété ici 117 fois, sur des thèmes aussi variés que les élections présidentielles, la contestation populaire, l'agriculture, le revenu universel, l'exploration des mers ou encore le Tour de France. Éric Fottorino, cofondateur du 1
Depuis le tout premier numéro de l'hebdo le 1, à travers ses planches de Repères, Jochen Gerner multiplie les trouvailles et parvient avec humour et concision à nous raconter l'économie, l'histoire, la France, l'Europe, le monde, les sciences... la vie. Sa plume est sûre, sa ligne claire et son encre indélébile. Ce deuxième recueil rassemble de nouvelles planches qui éclairent avec pédagogie et malice l'actualité récente.
Cet ensemble de 50 dessins a été réalisé entre août 2019 et juin 2020. Réinterprétations graphiques frôlant l'abstraction, ces dessins à l'encre de Chine noire prennent pour support de recouvrement deux chapelets de cartes postales touristiques du massif vosgien (les Hautes-Vosges et le Hohneck, circa 1920) et un ensemble de photographies de la Cordillère des Andes et des Alpes, issu de récits d'expéditions en montagne (circa 1950).
Alt. pourra être lu comme l'abréviation du mot "altitude" ou comme une référence à la touche "alt" , la touche alternative des claviers d'ordinateur. Jochen Gerner
Dessinateur-auteur, Jochen Gerner a plus d'une corde à son arc et sa prolixe verve iconographique est très sollicitée. Pour Color Me, Jochen ne s'est pas contenté de proposer aux enfants des coloriages : il a ajouté un autre jeu, celui des points à relier. Autour de rochers, fourmillent des nuées de points, qui une fois rejoints dessineront des animaux sur socles.
Oiseaux est une volière réunissant près de 200 dessins réalisés par Jochen Gerner entre février 2019 et septembre 2020. Chacun de ces oiseaux a été dessiné au feutre à encre de Chine pigmentée sur des cahiers d'écoliers petit format, originaires de Chine et d'Inde, sur lesquels apparaissent des lignes et carreaux de différentes tailles.
Cette série de dessins constitue une expérimentation graphique visant à explorer les potentialités de la trame, la superposition des traits, et l'association d'un nombre réduit de couleurs dans la création des plumages. En mêlant oiseaux rêvés et réels, cet inventaire interroge les liens entre imaginaire et réalité dans notre vie quotidienne, et nous enseigne que le fantastique se niche le plus souvent dans la réalité du quotidien.
Dans le cadre de cette recherche graphique, Jochen Gerner s'est inspiré du travail de certains illustrateurs du XVIIIe siècle comme celui de François-Nicolas Martinet, qui avait pour habitude de représenter les oiseaux de profil, leur afférant ainsi un caractère noble et raide, contrastant avec la force et l'aspect lumineux des couleurs
Du slogan publicitaire « Mini Mir, mini prix, mais il fait le maximum ! » à la boutade de Raymond Devos « Rien, ce n'est pas rien ! », le minimalisme nous entoure et est devenu un concept d'avant-garde populaire qui consiste à penser qu'aller à l'essentiel, c'est paradoxalement offrir plus d'intensité et de plaisir à celui qui regarde ou écoute. Du haïku japonais aux "Vexations" d'Érik Satie, des albums d'Hergé aux collages de Matisse, le minimalisme est la porte d'entrée idéale pour aider à mieux comprendre l'art d'aujourd'hui !
Une expérience unique pour partir à la découverte d'un lieu chargé d'histoire(s): la Bourse de Commerce de Paris.
L'histoire de la Bourse de Commerce débute au 16e siècle, dont le seul vestige est la colonne Médicis. Par la suite, le bâtiment évolue au gré de ses usages et des transformations du quartier des Halles. Raconter son histoire, c'est raconter l'histoire de Paris que l'on aperçoit sous toutes les coutures, une fois entré dans le bâtiment. Sous la lumineuse coupole, l'espace prend une tout autre dimension et nous désoriente grâce à la structure en béton imaginée par Tadao Ando. Grand amateur d'art, François Pinault a rassemblé ici plus de 10000 oeuvres contemporaines.
Tracer, colorer, crayonner ou même coller... Au fil des pages de ce cahier que Glénat Jeunesse coédite avec la Bourse de Commerce de Paris, l'enfant devient successivement architecte, bâtisseur, peintre, marchand, ou simple observateur. Autant d'occasions pour les artistes en herbe de jouer en apprenant, de comprendre en s'amusant. Dédié au jeune public à partir de 6 ans, ce cahier est une invitation à venir découvrir un lieu exceptionnel qui trace un trait d'union entre passé, présent et futur. Il sera aussi un beau souvenir à emporter avec soi, une fois la visite terminée.