Le nouveau numéro de la revue Reliefs sort le 26 mai en librairie. Son dossier central est consacré aux BANQUISES. Des articles au long cours, des entretiens et portraits, des cartes et infographies ainsi que des extraits littéraires explorent les banquises du monde entier sous des angles à la fois historiques, scientifiques, artistiques, écologiques, poétiques et politiques.
Le dossier s'ouvre avec une tribune de Jean Jouzel dans laquelle le célèbre paléoclimatologue français revient sur les menaces engendrées par la fonte de la banquise. Le géophysicien Jérôme Weiss décrit ensuite la formation et les mouvements de la banquise ainsi que l'influence de leur fonte sur le climat.
Puis Christophe Barbraud, directeur de recherche au CNRS, nous renseigne sur les espèces qui vivent sur et sous les banquises et les menaces que fait peser sur elles le réchauffement climatique. Enfin, l'écrivain et explorateur Emmanuel Hussenet nous emmène à la découverte des récits entre mythe et réalité entourant les banquises, embarquant dans son sillage Mary Shelley, Jules Verne ou Edgar Poe. À ces éclairages succède un entretien avec Emanuelle Périé-Bardout, dans lequel la plongeuse et cofondatrice des expéditions Under the Pole nous décrit sa vie à bord du voilier The Sky et ses plongées sous la glace. Le dossier se prolonge avec trois extraits littéraires (À travers le Groenland de Fridtjof Nansen, Premier hivernage en Antarctique d'Adrien de Gerlache de Gomery et Le Grand Silence blanc de Louis-Frédéric Rouquette) et se clôt par des infographies sur les espèces en danger, l'évolution récente de la fonte de glace de mer en Arctique, la banquise côtière et la banquise de mer, la mer de Dewell et enfin des suggestions de livres, de films et de musiques.
Chronorama. Trésors photographiques du XXe siècle offre un panorama de l'histoire de l'art et de la mode à partir des archives de la Collection Pinault et de Condé Nast. Cet ouvrage de référence rassemble plus de 400 images, signées par les plus grands noms de la photographie - Irving Penn, Helmut Newton, Horst P.Horst, LeeMiller, Edward Steichen... - pour Mademoiselle, House & Garden, Glamour, GQ, Vanity Fair et Vogue.
300 femmes peintres d'exception sur près de cinq siècles réunies dans un seul ouvrage.
Livre événement, qui fait suite au succès de 400 femmes artistes publié par Phaidon, 300 femmes peintres s'attache à dévoiler une version plus riche et plus diversifiée de l'histoire de la peinture. Couvrant près de 500 ans de technique et d'innovation, cette étude célèbre le travail de plus de 300 femmes artistes, des noms emblématiques de l'histoire de l'art aux figures montantes de l'art contemporain.
Catalogue consacré aux voyages de l'artiste américaine Patti Smith sur les traces d'A. Rimbaud, A. Artaud et R. Daumal, effectués avec Soundwalk Collective, collectif travaillant sur le son expérimental à partir d'une approche anthropologique, ethnographique et psycho-géographique basée sur des parcours et des explorations. L'ouvrage montre aussi un grand collage mural réalisé pour l'exposition.
La revue Habitante sonde l'architecture et ses périphéries, son débordement par l'écologie, la façon dont les habitant·e·s imaginent, façonnent le monde et en prennent soin. De la maison à l'infrastructure, de la forêt urbaine à la smart city, de la campagne à la métropole. Au sommaire du n°4 : L'exorcisme des glaciers (sur le passage des récits d'alpinisme à la personnalité juridique des montagnes) par Andrew Toland , Mall Zombie (la décadence du mall américain au prisme de Romero, de la vapworvave et du COVID), par Alexandra Lange ,L'exorcisme des glaciers (des récits d'alpinisme à la personnalité juridique des montagnes) par Andrew Toland , Mall Zombie (la décadence du mall américain au prisme de Romero, de la vapworvave et du COVID), par Alexandra Lange , Le goût de la pierre (une visite érotique et érudite de la Grotta Grande à Florence) par Galaad Van Daele , Nidification (sur les spa pour hirondelles en Thailande), par Miléna Charbit.
Dédiée à la nature, à l'aventure et à l'exploration, la revue semestrielle Reliefs invite des chercheurs, géographes, philosophes, biologistes, artistes ou historiens à nous raconter les mondes d'hier et de demain. Face à la crise écologique, chaque numéro propose une réflexion pluridisciplinaire sur nos relations à la Terre et aux autres vivants.
Dossier « FORÊTS »
Anticiper les basculements du médium photographique et l'évolution des nouvelles technologies, proposer à tous les publics de faire l'expérience de l'image : telles sont les ambitions des Rencontres d'Arles, qui cette année auront lieu du 4 juillet au 25 septembre, déployant divers champs :
Reconnaissance des femmes photographes ; nombreux seront les lieux d'exposition habités par leur rayonnement et leur créativité : de figures historiques de la photographie à la découverte d'artistes oubliées ou méconnues, jusqu'à l'émergence de jeunes talents / Présence de la danse / La mémoire du colonialisme et de ses traumatismes / La nature et la lutte des peuples pour protéger les terres ancestrales sont aussi à l'honneur.
La transmission des savoir-faire, tel est le grand thème choisi par Geste/s pour son numéro d'automne.À travers reportages et rencontres, le premier mook dédié aux métiers d'art, aux savoir-faire d'excellence et à la création contemporaine, interroge et illustre cette valeur essentielle qui incarne ces mondes créatifs autant qu'elle les prolonge. Valeur qui offre surtout un écho inspirant à l'heure des enjeux d'orientation, des parcours en quête de sens, des désirs de reconversion et des doutes posés par une société de plus en plus virtuelle. La transmission ou comment des maisons, petites ou grandes, poursuivent ou inventent les manières de transmettre l'intelligence de la main d'une génération à l'autre. Comment Boule, Estienne, Ferrandi ou encore l'Ensci s'affirment aujourd'hui comme de vraies grandes écoles. Comment, dans ses ambitions et dans ses inquiétudes, la transmission reste le défi majeur pour que perdure le génie de l'excellence. Comme à chaque opus, le trimestriel révèle deux portfolios inédits confiés à un artiste et à un artisan, dévoile les secrets des ateliers et ceux des plus belles pièces et créations de la saison, explore une région française, creuset d'un métier d'art. Et pour ce 3e numéro, Geste/sraconte la renaissance de Notre-Dame de Paris au prisme de ceux qui la restaurent.
La consommation domestique de musique pour se détendre (« chill », en anglais) est devenue omniprésente. Des chaînes ou playlists YouTube / Spotify dédiées rassemblent des millions d'auditeur·ice·s, qui vont des jeunes passionné·e·s de jeux vidéo rythmant leurs parties aux cadres supérieur·e·s à la recherche d'un moment de délassement.
La détente est aujourd'hui associée à une myriade de styles musicaux qui correspondent à autant de trajectoires d'artistes, de styles et de formats. Si « chill » ressemble à un mantra associé au nouvel esprit du capitalisme, à la généralisation de l'injonction au bien-être et de l'idéal thérapeutique, il s'inscrit dans une histoire de plus d'un demi-siècle, du jazz pour playboys aux yacht rock des yuppies, en passant par les aller-retours en musique minimaliste ou ambient européenne, américaine et japonaise, et les vibes décontractées ou neurasthéniques des plus récents tubes de PNL, Ed Sheeran, Taylor Swift ou Ariana Grande.
Présentation de l'architecte japonais, dont l'oeuvre est marquée par la sobriété et l'élégance.
La découverte des couleurs primaires à travers des chefs-d'oeuvre de la peinture.
En 1990, Felix Gonzalez-Torres découvre l'exposition personnelle de Roni Horn au MOCA (Los Angeles), et plus particulièrement Gold Field (1982), une oeuvre aujourd'hui mythique?: un tapis rectangulaire, posé au sol, réalisé avec des feuilles d'or. Profondément marqué par la simplicité, la force et la beauté de cette oeuvre, Felix Gonzalez-Torres rencontre finalement Roni Horn en 1993 et partage avec elle l'impact bouleversant que son oeuvre a produit sur lui. Quelques jours après cette rencontre, elle lui envoie un carré d'or comme signe d'amitié naissante. En réponse, Felix Gonzalez-Torres réalise Untitled (Placebo-Landscape-for Roni) (1993), un déversement de bonbons emballés dans du cellophane doré qui sont pour lui «?un nouveau paysage, un horizon possible, un lieu de repos et de beauté absolue.?» À son tour, Roni Horn répond avec Gold Mats, Paired - for Ross and Felix (1994-1995), deux feuilles d'or placées l'une au-dessus de l'autre. Leur amitié est scellée. Dans la continuité de cet échange créatif, nourri pendant plusieurs années et brutalement suspendu avec la mort de Felix Gonzalez-Torres, l'exposition de la Bourse de Commerce est rendue possible grâce à l'implication et à la complicité exceptionnelles de Roni Horn. Entre installations, photographies et sculptures, le dialogue des deux artistes se perpétue à travers une série d'oeuvres à la beauté fragile et à l'extrême puissance émotionnelle, tout en miroir et en lumière, avec la conviction que «?l'acte de regarder chacun de ces objets est transfiguré par le genre, la race, la classe social et la sexualité?» (Felix Gonzalez-Torres). Au coeur de leur travail, et dans cette exposition en particulier, il s'agit donc de saisir le caractère «intermédiaire» de l'existence, la dimension d'entre-deux, prise dans cette tension entre présence fragile et irréductible disparition. Le dialogue entre les oeuvres de Roni Horn et de Felix Gonzalez-Torres s'ancre dans le balancement entre ces deux polarités, entre vie et mort, entre le public et le privé, le personnel et le social, «entre la peur de la perte et la joie d'aimer, de croître, de changer, de devenir toujours plus...» (Felix Gonzalez-Torres interviewé par Tim Rollins, in Felix Gonzalez-Torres, New York, A.R.T. Press, 1993).
Un livre ludique qui invite les enfants à explorer 28 musées de Paris, leur histoire, leur architecture, leurs richesses. Du musée du Louvre à la Cité des Sciences en passant par le musée Rodin, les Arts et Métiers ou le Petit Palais, les petits lecteurs se promènent à travers lart, la science, larchitecture, la géographie. Ils font aussi connaissance avec dillustres personnages et sinitient aux grands courants artistiques. Un voyage plein de surprises et démerveillement.
La Bourse de Commerce est un nouveau site de présentation de la Collection Pinault, à Paris. Dédiée à l'art contemporain vu au travers le prisme de la collection, ouverte à tous les publics et à toutes les disciplines artistiques, elle présente des accrochages thématiques et des expositions monographiques, mais aussi des productions nouvelles, des commandes, des cartes blanches et des projets in situ.
Ce beau livre abondamment illustré revient sur le bâtiment patrimonial qu'est l'ancienne Halle aux Blés, ainsi que sur sa métamorphose contemporaine et respectueuse de son architecture exceptionnelle en musée du xxie siècle.
« Le projet de transformation de la Bourse de Commerce - Pinault Collection a été porté par Tadao Ando avec l'agence NeM des architectes Lucie Niney et Thibault Marca. En parallèle, une restauration exemplaire du monument historique, conduite par Pierre-Antoine Gatier et son agence, a permis l'adaptation de l'édifice à sa nouvelle vie. »
Avec ce jeu de 7 familles qui se méritent, vous allez jouer mais aussi apprendre des choses et tester vos connaissances tout en jouant.
7 familles de 5 cartes, 70 questions à se poser à tour de rôle et à dégainer en voiture, à la plage, au coin du feu, à l'apéro...
Quelle(s) famille(s) allez-vous remporter ?
PEINTURE : Frida Kahlo a-t-elle eu un accident de surf ?...
SCULPTURE : Avec qui fricotait Rodin ?...
CINEMA : Qui est l'acteur fétiche de Tim Burton ?...
LITTÉRATURE : Victor Hugo a-t-il écrit Au Bonheur des Dames ?...
ARCHITECTURE : Sous quel roi vivait Vauban ?...
ARTS DE LA SCÈNE : Qui a inspiré le célèbre Moonwalk ?...
MUSIQUE : Pourquoi Lady Gaga a-t-elle choisi ce nom de scène ?...
Mais oui, vous savez déjà des choses mais pas tout !! On vous le garantit !!
Après une exposition inaugurale, intitulée sobrement « Ouverture », la Bourse de Commerce continue sa programmation en présentant les artistes phares de la collection Pinault. Ce nouveau rendez-vous sera consacré au sculpteur américain Charles Ray (né en 1953), qui présentera quelques-unes de ses oeuvres emblématiques et certaines spécialement conçues pour le lieu.
Charles Ray commence sa carrière, dans les années 1980, avec l'art abstrait, puis introduit la figure humaine dans son travail, en mettant toujours au centre de sa recherche la question de l'espace. « La pratique artistique de Ray offre au spectateur une nouvelle expérience du rapport avec le réel et exprime l'intuition fondamentale que la réalité est bien différente de la manière dont nous la percevons, et bien plus complexe. » Beaux Arts Éditions consacrera la première partie de son édition à l'architecture du bâtiment ainsi qu'à sa restauration extraordinaire par Tadao Ando, et la seconde partie à l'artiste majeure qu'est Charles Ray en venant apporter un éclairage sur les oeuvres exposées à la faveur de ce nouvel accrochage à la Bourse de Commerce.
Dernier d'une série de trois volumes d'entretiens retraçant l'histoire de la vidéo à travers artpress, L'art vidéo 3. Redéfinitions contemporaines réunit des interviews réalisées au cours des années 2010. Elles témoignent des transformations en cours.
Même si la vidéo apparaît comme le meilleur outil pour jeter un regard critique sur le passé et le présent, les modes opératoires, les usages et les finalités sont multiples et rebattent les cartes des hiérarchies entre l'image et le son. À tel point que la vidéo, intégrée au media art ou «nouveaux médias», semble paradoxalement remettre en cause l'hégémonie du visuel.
Entretiens avec Ed Atkins, David Claerbout, Camille Henrot, Bouchra Khalili, Ariane Loze, Mika Rottenberg, Anri Sala, Wael Shawky, Hito Steyerl.
Par Safia Belmenouar, Florian Ebner, Étienne Hatt, Eleanor Heartney, Marcella Lista, Anaël Pigeat, Kathryn Rattee, Erik Verhagen.
Préface d'Étienne Hatt.
Deux grandes expositions, toutes deux à New York en 1966, fédérèrent les artistes qui allaient incarner cette tendance : Primary Structures au Jewish Museum, qui présentait les sculptures de Carl Andre, Donald Judd, Sol LeWitt, Robert Morris..., et Systemic Paintings au Guggenheim Museum, avec notamment des oeuvres de Robert Mangold et Frank Stella. Héritiers de l'abstraction américaine des années d'après-guerre dont ils radicalisèrent les propositions formelles, mais attentifs aussi à l'avant-garde russe du début du 20e siècle (Malevitch) qui était restée mal connue aux États-Unis, ces artistes, s'ils ne s'en tenaient pas à une stricte géométrie, proposaient néanmoins des formes simples, non expressives, impersonnelles. Leurs oeuvres de très grands formats envahissent l'espace, plaçant le visiteur de l'exposition dans l'obligation de les parcourir physiquement. Certains, tels Robert Morris et Richard Serra, s'attachèrent à mettre en évidence les qualités et les propriétés des matériaux qu'ils choisissaient, que ce soit le feutre ou l'acier. Donald Judd a proposé l'expression « objets spécifiques » pour désigner des oeuvres qui n'appartenaient ni à la catégorie de la sculpture ni à celle de la peinture et qui revendiquaient une complète autonomie.
Nous avons choisi de consacrer ce nouveau numéro de Mint à la lutte, qu'elle soit physique ou politique. S'il a pour but d'engager ou de questionner, ce magazine fera comme toujours la part belle à l'évasion en vous transportant à travers les steppes de Mongolie. Là-bas, nous allons rencontrer des enfants qui s'adonnent à la pratique du sumo dès le plus jeune âge, bien que ce sport vienne traditionnellement du Japon. En Albanie, nous partions à la rencontre des burneshas, autrement dit des femmes qui ont décidé de vivre en homme. Avec l'autrice Grace Ly, nous aborderons la questions des cuisines asiatiques et des préjugés qui l'entourent encore et toujours. En clair, nous vous avons concocté un numéro riche et passionnant qui vous vous fera voyager tout l'été, tout en dessinant à travers différents regards le monde étonnant et pluriel d'aujourd'hui.
Ce numéro s'inscrit dans une suite d'études menées par la revue Marges sur les conditions de la création en ce début de 21e siècle. Il s'agit cette fois d'aborder la question des pratiques artistiques face aux urgences écologiques - question qui est rarement abordée sous cet angle.
L'impuissance des différents gouvernements à répondre à l'urgence climatique est l'une des grandes questions sociales, politiques, économiques de notre temps. Les rapports alarmistes se succèdent, comme les mobilisations citoyennes dans le monde entier, avec pour le moment assez peu d'effet. Au même moment, et en tenant compte de ce contexte, la question des transformations de notre monde, de la nature et de notre rapport à la nature alimente un certain nombre de projets artistiques, dont il est question dans ce numéro.